La Culture Bio - La Nature au Centre

" La vie biologique de nos sols induit la santé et la productivité de notre vignoble. Nous restons très attentifs à cet équilibre fragile "


Très tôt mes parents prirent la décision d’adopter un mode de culture biologique, respectueux de l’environnement et des générations futures. 
Nous avons une approche globale, holistique, de notre terroir & de notre environnement.
Pour ce faire nous collaborons avec des universitaires écologues, un établissement forestier, la ligue de protection des oiseaux et un apiculteur. Ces échanges nourrissent notre façon de travailler et de produire.

Cet engagement écologique associé à la riche palette de cépages du domaine, nous donne des jus issus d’un creuset remarquable qui sont le socle de l’identité des vins du Domaine Le Novi.

La Bio, une évidence pour nous

Soucieux du contexte environnemental et du legs aux générations futures, le domaine s’est très tôt interrogé sur ses méthodes de production. Jean-Claude Dol, mon père, a engagé la conversion en agriculture biologique au moment de la réunion des exploitations familiales. J’ai naturellement poursuivi ce mode de production tout en les enrichissant d’une vision élargie et moderne glanée au cours de mes voyages vignerons.

Les Cépages anciens, une clé de la réponse au dérèglement climatique

Sensible au changement climatique et convaincu que les cépages sont l’une des clés de l’adaptation et de la réponse à donner, un soin précis est porté aux choix de ces derniers. Le Domaine Le Novi en collaboration avec le syndicat des vignerons des Côtes du Rhône, a initié le conservatoire d’un vieux cépage provençal du Bourboulenc. Nous mettons chaque année à disposition des vignerons les bois de la sélection massale de ce “Riesling provençal”.
Avec le temps, nous avons élargie l’encépagement du domaine en réimplantant de vieilles variétés telles que la Counoise, l’Oeillade et avons accrus la part de cépages peu alcooleux tels que le Carignan, le Cinsault et la Clairette.

Favoriser la biodiversité en sculptant notre paysage

Conscient que les pratiques agricoles influencent la faune et la flore, nous avons mis en place des partenariats, permettant l’observation de cette biodiversité afin d’appuyer la démarche holistique entreprise au retour de Romain sur la propriété.

Nous faisons partis d’un réseau d’exploitations suivi par l’Université de Marseille-Avignon, dans le cadre d’une thèse sur l’écologie et la biodiversité. L’ensemble des espèces animales et végétales y sont scrutées, dénombrées et qualifiées afin de nous conforter dans nos choix culturaux.

Nous avons aussi initié une collaboration avec la Maison Forestière de la Bastide-des-Jourdans, avec cette même idée de favoriser la biodiversité. L’objectif est notamment de faciliter la croissance des espèces végétales non-invasives - prunelliers, viornes, aubépines, etc.- garantissant ainsi un « grenier à blé » pour la faune.

En façonnant ainsi nos paysages avec des forêts ouvertes et fermées, des prairies fleuries, nous offrons une grande diversité d'habitats aux chiroptères, coléoptères, arachnides qui contribuent à la bonne santé de notre vignoble.

" Certains de nos arbres morts sont volontairement conservés, ils sont l’habitat privilégié des chevêches d’Athéna "


Le Parc du Luberon, la LPO & les acteurs du territoire ensembles pour la Chevêche

Il y a plus de trente ans, mon père, Jean Claude, accueillait sous l’impulsion du PNR du Luberon & la LPO (ligue de protection des oiseaux), un nid de Chevêche d’Athéna afin de réintroduire ce tout petit rapace sur notre territoire.

Nos choix et actions ont une influence sur notre écosystème : la bonne santé effective de ce couple de Chevêches ne fait que renforcer nos convictions.

L’accueil de ruches s’inscrit dans cette même démarche visant à coloniser l’ensemble de nos niches écologiques et ainsi favoriser au mieux la pollinisation de la flore du domaine. 

Depuis peu, des nichoirs à chauve-souris ont aussi fait leur apparition sur le domaine.